• OrientationA 335 km au sud–est dAlep, à 201 km au Nord–est de Palmyre, Deir ez–Zor est accessible par avion depuis Damas. Un train la lie également à la capitale, ainsi quà Alep. Les bus et minibus vous amènent de et vers Alep, Palmyre et Damas. La gare routière se trouve à environ 1 km du centre–ville, facilement accessible à pied ou en taxi. Ils desservent également Doura–Europos et Mari.
Dans le centre–ville, se trouvent également les bureaux de plusieurs compagnies de bus.
Les taxis collectifs stationnent dans Hassan Taha street, non loin du musée.
Pour visiter la ville, prévoir une demi–journée (matinée conseillée).
• Points dintérét principauxPartant du souk qui mérite une visite pour son animation matinale et pour la qualité de ses productions artisanales, dirigez–vous vers le musée.
Vous pouvez compléter votre promenade en traversant « lîle » (al–houweiqa) formée par un bras de lEuphrate. Couverte de vergers et potagers, elle permet datteindre un pont suspendu, dont le passage est limité aux piétons et deux–roues.
Bâti en 1924, au début du mandat français, le pont suspendu est lemblème de la ville. La construction ne manque pas délégance, avec ses quatre piliers immenses à trois arches, et ses câbles de suspension qui font penser à un voilier le soir, alors quils silluminent. Sur lautre rive, dautres jardins luxuriants achèvent la promenade.
Ouvert de 9 h à 18 h tous les jours sauf le mardi. Entrée 150 LS.• Le Musée archéologique
Le musée, inauguré en 1996 mérite sans conteste de sy arrêter ; il est consacré aux civilisations de la Djéziré, une mise en scène de la vie dans la région. Il retrace le riche passé de cette terre, du néolithique à la Syrie musulmane.
Vous verrez notamment, la reconstitution dune maison de Tell Bouqas (site proche de Deir ez–Zor), des objets de la civilisation de Mari (dont les sceaux cylindriques) et de lempire dAkkad, ainsi que des magnifiques bijoux de telle Brak, fabriquées plus de 2000 ans avant JC.
Vous verrez également la reconstitution dune salle du palais royal de Mari, qui ouvrait sur la salle du trône. On y trouva la statue de la déesse au vase jaillissant (au musée dAlep). Les fresques illustrent linvestiture royale.
Sur la djéziré néo–assyrienne, vous remarquerez la porte, qui provient du site de tell Ajaja. Y figure le dieu Lamassou, un taureau ailé à visage humain. Le jardin assyrien reconstitué provient de Dur Katlimmu.
Enfin, vous verrez une partie consacrée aux habitants de la steppe, à travers des données ethnographiques fort précieuses.
La petite balade le long de lEuphrate est incontournable. En partant du pont suspendu, laissez–vous guider, il y a plus de 5 km de corniche. Lexcursion vaut le coup dœil : des pêcheurs, des baigneurs… les animations ne manquent pas dans ce lieu de rendez–vous des locaux. Vous pourrez même vous faire inviter à boire un thé avec les riverains qui manquent rarement le coucher du soleil sur le fleuve.• Promenade sur la corniche
• Les environs de Deir ez–Zor : Qalaat RahbaA 46 km au sud de la ville sur la route de Mari, Qalaat Rahba est un château arabe, fièrement perché sur sa butte rocheuse. Une conserve une belle allure, avec ses hauts murs enserrant un donjon central. Construit sous Noue ed–Din (vers 1150), la forteresse défendait le port de Mayadin, grande place commerciale sur lEuphrate. Elle fut abandonnée au XIe siècle, à la suite dun séisme, pour être remplacée par une nouvelle agglomération au pied de la citadelle, Rahba.